Esclavage moderne : le scandale Amazon

Au jour d’aujourd’hui l’esclavage domine encore dans le monde ; des femmes, des hommes, subissent des pressions en longueur de journée, surtout sur leur lieu de travail.

Prenons d’exemple Amazon.

Tout le monde connaît Amazon, numéro 1 des sites de ventes en ligne? Eh bien, oubliez tout, et apprêtez-vous à savoir ce qui se cache derrière cet immense succès.

                                                                                                                    Amazon a une devise : “travailler dur, s’amuser, écrire l’histoire”.

                                                                                                                        Mais cela n’est qu’une formule : la réelle devise, c’est la rapidité.

Cela  commence, comme veut la devise, par le dur travail réalisé par les employés. Avec des locaux atteignant facilement 40 000 m², certains employés font plus de vingt kilomètres à pieds (en courant, donc?) en sept heures de travail (et 20 minutes de pause) ; ce sont les pickeursLes pickeurs ont pour objectif de récupérer entre 50 et 60 articles en une heure dans la superficie complète de l’entrepôt… Faites le calcul : environ 1 article par minute.

Depuis que Jeff Bezos directeur  a décidé de faire d’Amazon le site de vente le plus rapide au monde ses employés vivent un véritable cauchemar.

“Amazon fait travailler ses employés dans des conditions inhumaines, poussant les employés au bout de leurs limites. Des grèves sont parfois nécessaires afin d’avoir ne serait-ce qu’un peu de …chauffage l’hiver.”

                                                                                                        Des bracelets pour contrôler les salariés?

Amazon fait miroiter des CDI, des promesses d’embauches, un avenir tout tracé avec possibilité d’achat de maison et crédits sur 20 ans mais les plus grave dans cela c’est que, Amazon a breveté un système électronique lui permettant, via un bracelet, de détecter les mouvements des mains de ses salariés dans ses entrepôts pour suivre leur travail, une idée qui suscite un tollé en Italie.

Selon des journaux, plusieurs tentes seraient implantées aux alentours du site d’Amazon. À l’intérieur, des employés qui vivent dans des villes alentours mais qui ne peuvent pas se permettre de prendre le bus mis à disposition par Amazon pour se rendre sur leur lieu de travail. Et pour cause : ce bus est payant. « Amazon devrait avoir honte de payer si faiblement leurs employés qu’ils soient obligés de camper dans le froid hivernal pour joindre les deux bouts », critique dans les colonnes du Courrier le député Willie Rennie, qui dénonce depuis plusieurs années les conditions de travail chez Amazon.

Publiés ce dimanche dans le Sunday Times, des témoignages révèlent également qu’Amazon n’hésiterait pas à menacer de licenciement celles et ceux qui n’atteignent pas leur objectif ou prennent des congés maladie. Dans l’entrepôt, les points d’eau accessibles aux manutentionnaires seraient également très rares alors que ces derniers peuvent être amenés à parcourir jusqu’à 16 kilomètres par jour.

Pour de nombreux salariés qui témoignent, ces manquements sont vus comme des dérives du système Amazon, mais leur attachement à l’entreprise reste fort. “Si les standards d’Amazon étaient appliqués, aucun de ces problèmes n’aurait lieu”, explique à Capital Julien Vincent, délégué central CFDT présent sur le site. Dans les faits, les conditions de travail dans les entrepôts sont régulièrement dénoncées. Des grèves ont eu lieu en Italie, en Espagne et en Allemagne.

                                                                                        Amazon mérite t- il vraiment son succès ?   A vous d’en juger !

Amina , Hidjazou, Evan, Sonia

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