Anne-Sophie Comersamy, une étoile brillante…

Si on lui avait laissé le choix, Anne-Sophie n’en serait certainement pas là aujourd’hui ! Inscrite d’office par sa mère aux cours de danse de la MJC de St Benoît, elle a eu beau protester, rechigner, pleurer à fendre l’âme, elle a dû « subir » son premier cours à l’âge de… trois ans. Et là, contre toute attente, ce fut la révélation. Emballée dès la première séance !

La danse fera désormais partie de sa vie.

Danse classique au départ, puis Jazz danse dès six ans, elle rejoint l’École de Danse Ismaël Aboudou à St Denis pour approfondir sa pratique. Elle admire à cette époque-là le style de Mickaël Jackson et les chorégraphies des clips américains, qui la font encore rêver aujourd’hui.

Yanis Marshall

Anne-Sophie mentionne notamment Yanis Marshall, un danseur français s’étant fait connaître dans l’émission Incroyable Talent en Angleterre, et qui a inventé un style de danse particulier : il danse avec des chaussures à talons, ce qui en fait un danseur inclassable.

Anne-Sophie pratique la danse classique, la danse jazz et la danse contemporaine. Elle confesse avoir toujours détesté la danse classique, mais elle la juge cependant indispensable pour progresser, et pour parfaire technique et souplesse.

Elle a déjà pratiqué la scène, que ce soit sous forme de spectacles de fin d’année en Ecoles de danse, ou pour passer des concours.

Son palmarès d’ailleurs impressionne : 1er Prix régional en danse jazz en 2013, suivi d’un 1er Prix  national à l’unanimité à Nantes, puis à nouveau 1er Prix régional en danse jazz, suivi d’un 1er Prix national à Lyon en 2014…

Elle s’attache en ce moment davantage à la pratique. Encore et toujours, elle peaufine sa technique et découvre d’autres styles de danse : hip-hop, street, danse africaine…

Pendant les week-ends ou pendant les vacances scolaires, elle effectue parfois des stages : Avec Soussou Nikita, chorégraphe internationale, en octobre 2016, avec qui elle a établi un très bon contact : le style de cette chorégraphe, inclassable également, lui convient particulièrement.

Anne-Sophie dit avoir progressé énormément au contact de deux professeurs de danse de La Rivière St Louis, Chantal et Anne-Gaëlle. Bras-Panon/Rivière St-Louis ?… Oui, il faut être sacrément motivée pour faire la route chaque semaine pendant deux ans… Mais cette école ayant la meilleure réputation dans l’île, elle n’a pas hésité.

Depuis 2016, Anne-Sophie consacre 3 à 4 heures de danse trois fois par semaine, dans une école dionysienne, Kô Studio. Cette école est unique en son genre à la Réunion, puisqu’elle propose une « classe – projet ». Anne-Sophie se dit comblée ! Les conditions d’enseignement sont optimales, il n’y a que sept élèves dans cette promotion, une vraie petite famille de passionnés. En général, les élèves comptent passer un Examen d’Aptitude Technique, (EAT) pour pouvoir ensuite passer un Diplôme d’Etat (D.E), qui leur permettra d’enseigner la danse.

« Avant, je dansais pour danser …Puis j’ai rencontré une chorégraphe, Alexandra Lemoine, lors d’un stage de danse à Annecy… Elle m’a ouvert les yeux… La danse est un véritable moyen d’expression. C’est un moyen de me libérer, de m’échapper. Plus encore qu’une passion, c’est un besoin… Grâce à Alexandra Lemoine, il y a eu un déblocage. Maintenant, je me lâche, j’ai de nouvelles sensations… »

Anne-Sophie remercie aussi implicitement sa mère, qui l’a toujours soutenue, encouragée. En effet, on peut imaginer l’organisation dont il a fallu faire preuve pour rallier chaque semaine La Rivière St-Louis depuis Bras-Panon ! « Elle croit en moi »

Vous pensez bien qu’Anne-Sophie, souhaite continuer la danse, plus que jamais… « Je veux voyager, rencontrer différents chorégraphes, connaître différentes compagnies…Alexandra Lemoine est un modèle pour moi. »

La danse, on l’aura compris, est un véritable moyen de rédemption pour Anne-Sophie. Et Alexandra Lemoine est son guide.

Dans un futur proche (avril – juin 2018), elle passera trois auditions, pour espérer intégrer une Grande École de Danse : Toulouse, Lyon ou Paris…Nul doute qu’elle y parviendra !

Pour conclure, une petite phrase, brève mais puissante qui résume tout : « Sans la danse, je ne serais pas là ».

 

Chapeau bas, mademoiselle !

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*
*
Website